S’acclimater avant de monter

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Gravir les plus hauts sommets du monde demande une forme physique exemplaire. Pourtant, même les alpinistes les plus expérimentés doivent gravir ces montagnes très élevées en plusieurs étapes. Ils installent ainsi des campements entre la base et le sommet. La raison ? Laisser le temps à leur organisme de s’habituer progressivement à la raréfaction de l’oxygène. C’est ce qu’on appelle l’acclimatation.

Les globules rouges sont des cellules spécialisées dans la livraison de l’oxygène de tes poumons vers d’autres parties de ton corps. En fabriquant plus de globules rouges, ton corps rend la livraison d’oxygène beaucoup plus efficace. Mais il faut lui laisser le temps ! Si, pressé d’avoir le monde à tes pieds, tu montes trop haut (quelques milliers de mètres), trop vite, tes globules rouges ne seront pas assez nombreux pour que tu atteignes ton objectif.

Mais l’acclimatation a ses limites. Au-delà de 8 000 mètres, c’est comme si l’on demandait à un poisson de vivre hors de l’eau : nous ne sommes simplement pas faits pour survivre à de telles altitudes. Quelques alpinistes et parachutistes (voir le saut record de 39 km de l’Autrichien Felix Baumgartner) téméraires s’y aventurent parfois, mais jamais très longtemps ou encore sans bonbonne d’oxygène, car à partir de 8 000 mètres, ils entreprennent une course contre la montre… et contre la mort !

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