À la météo, comment peuvent-ils savoir qu’il va pleuvoir ou neiger ?

On se demande parfois si les météorologues ont des dons surnaturels. Eh bien non ! Ils sont simplement très attentifs à ce qui se trame au-dessus de nos têtes.

Dans l’atmosphère, il y a des masses d’air chaud (venues de l’équateur) et des masses d’air froid (en provenance des pôles). Celles-ci se bousculent tout le temps pour prendre le plancher (devrait-on dire le plafond ?) et occuper le maximum d’espace.

Là où deux masses d’air se rencontrent, ça brasse donc toujours pas mal. En comprenant le mouvement des masses d’air, on peut logiquement déduire le temps qu’il fera.

Plus facile à dire qu’à faire ! Chaque jour, partout dans le monde, des milliers de ballons-sondes s’envolent dans le ciel pour observer tout cela de plus près. Coût quotidien de l’opération ? Plus de 150 000 dollars !

Mais les informations recueillies valent leur pesant d’or : température, pression, humidité, vitesse et direction du vent sont enregistrées jusqu’à une altitude d’une cinquantaine de kilomètres.

En plus des ballons-sondes, des satellites guettent les masses d’air de haut. Des bouées amassent aussi de précieuses données à la surface des océans. Même les avions commerciaux trimballent une panoplie d’instruments de mesure, en plus de leurs passagers. Bref, l’atmosphère est vraiment sous surveillance !

Tous ces renseignements s’engouffrent ensuite dans des ordinateurs qui connaissent les lois de la physique par cœur. Ces machines extraordinaires, parmi les plus puissantes, effectuent des milliards de calculs à la seconde !

Résultat ? Des prévisions qui, espérons-le, ne gâcheront pas trop ta fin de semaine !

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