Je te propose d’abord une expérience à faire l’hiver quand il fait très froid dehors. Ça te prendra de l’eau tiède, un gros morceau de métal froid… et un volontaire ! D’abord, touche le métal avec ta peau sèche. C’est très froid, mais ça ne colle pas. Demande à ton volontaire de toucher le métal, mais prends soin de lui mouiller la peau. S’il fait assez froid et si le morceau de métal est assez gros pour qu’il ne soit pas réchauffé par le contact, la peau de ton volontaire collera un peu. Pourquoi ? L’eau qui est sur la peau a tout simplement gelé. Si tu as de la difficulté à décoller la peau, il suffit de verser de l’eau tiède pour fondre la glace.
Ce n’est donc pas vraiment la peau qui colle, mais l’eau qui gèle entre le métal et la peau et qui forme un « pont » entre les deux.
Cette expérience est particulièrement éprouvante si ton volontaire colle sa langue sur le métal. D’abord, la langue est toujours mouillée, donc elle gèle. Ensuite, elle a beaucoup de petites crevasses, contrairement à la peau des doigts par exemple. La glace s’infiltrera dans les crevasses et la glace sera ainsi beaucoup plus solide ! Évidemment, la peau de la langue est plus sensible : la décoller peut faire très mal. Bref, la personne qui a la langue collée sur une clôture a l’air pas mal ridicule ! La solution : verser un peu d’eau tiède sur la langue, pour faire fondre la glace. Attention, n’utilise pas de l’eau trop chaude qui risquerait de brûler ton volontaire.